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Endroits bizarres

Endroits bizarres

Après avoir exploré quelques lieux improbables, voici une nouvelle série d’endroits bizarres que l’on peut qualifier de bizarroïdes.

Des noms inattendus ou déroutants pour nommer un hameau. «Déroutant» est bien le mot car en général il faut quitter la route principale et s’aventurer sur les départementales voire même sur les vicinales (ces petites routes que le regretté Jean Yanne disait détester) pour découvrir ces lieux étonnants :

4 – LIEUX À ÉVITER

Des endroits pas forcément très dangereux pour l’intégrité physique du visiteur-promeneur mais où on peut être victime de quelques désagréments.

Ainsi à Cornecul sur la commune se Sainte-Marie-Lapanouze, l’association corne et cul peut signifier un risque élevé de cocufiage ou bien une potentielle rencontre brutale avec un animal à corne, bouc ou bélier. Quoi qu’il en soit, prudence, ménagez vos arrières !

En passant à Le Faux* on prendra garde à ne pas se faire décapiter tout en essayant de démêler le vrai du … faux. Une épreuve à n’en pas douter !

En plein hiver, quelle calamité de se retrouver à Froide Maison à Saint-Étienne-au-Clos, un endroit plus propice à la conservation des aliments qu’à un séjour de vacances.


Pas très loin de là, à Saint-Bonnet-près-Bort, vous devrez faire preuve à la fois de patience et de prudence si vous traversez le hameau baptisé les Gosses : on vous avertit à mots couverts que des enfants peuvent traverser la route sans précautions et vous devrez faire preuve d’autorité pour recadrer toute cette troupe, sans doute bruyante et indisciplinée, comme le sont tous les jeunes.

L’arrêt est quasi obligatoire à Orgnac-sur-Vézère, au lieu dit le Péage, où l’on devra s’acquitter d’une redevance dont on se serait bien passé d’autant que, si l’on est en voiture, on est de surcroît sous la menace de la Rouille, fatale à tout les aciers ordinaire : on évitera donc de séjourner trop longuement à Saint Julien le Vendomois.

Sur le chemin du retour, si vous passez vers Égletons, attention aux orages quasi permanents, au lieu-dit Tonnant

Enfin les frileux et autres fragiles de la gorge éviteront de s’installer aux Quatre vents à Margerides.

5 – LIEUX BIZARROÏDES

Il n’est pas question de tennis et pourtant tout est prévu pour accueillir une arbitre de ce sport à Chaises Basses et surtout à Chaises Hautes, deux lieux qui se trouvent également sur la commune d’Orgnac-sur-Vézère, décidément pleine de coins et de recoins fort pratiques.

Si vous vous décidez à affronter un adversaire, sachez que vous aurez pour seul accessoire de jeu, non pas une raquette mais des Marteaux que vous trouverez en quantités illimitées à Maussac; vous prendrez alors conscience de la difficulté qui vous attend pour rivaliser avec Novak Djokovic et votre ambition se tournera plus logiquement vers l’athlétisme et le lancer de marteau, avec ou sans «x»

Les hivers rigoureux de Saint-Étienne-au-Clos ne seront qu’un lointain souvenir lorsque vous découvrirez ChaudeMaisons, sur les communes de Soudeilles et de Maussac, vous avez le choix. Votre facture de chauffage sera réduite à sa plus simple expression et garantie sans aucun rejet de CO2. Au cas improbable où vous trouveriez mieux ailleurs, nous nous engageons à vous rembourser deux fois la différence !

Vous pouvez bien entendu choisir d’autres lieux de villégiature. Nous vous proposons d’excellentes occasions avec des prestations de haut niveau :

– le Milieu, qui conviendra parfaitement aux indécis ou aux natifs de la Balance qui envisageraient de s’installer à Feyt

– le repos de la Duchesse d’Orléans, où vous goûterez aux charmes des gentilhommières de la noblesse des environs d’Ussel

– les Rotondes, un endroit privilégié à Maussac, pour découvrir le paysage environnant

le Ruisseau de la Planche, lieu vraisemblablement propice à la baignade à St Merd-de Lapleau, station balnéaire encore méconnue malgré tout …

 

6 – LIEUX ÉTRANGES

Si vous recherchez l’exotisme, le dépaysement ou simplement l’évasion, vous tenterez de visiter, du côté d’Aubazine, un lieu-dit assez célèbre, dénommé très simplement (on a vérifié l’orthographe !) … (le) Bled.

Un circuit dépaysant qui peut aussi vous faire passer par Taphaleschas (commune de St Sulpice-les-Bois) – un nom qui remonterait aux invasions barbares** selon l’écrivain Richard Millet – ou le Moulin du Gay (à Laval-sur-Luzège) où l’on faisait sans doute de la farine mais pas que.

Bien sûr, vous aurez pris soin auparavant de vous restaurer !

Pourquoi pas à Millevaches où vous trouverez un établissement réputé, les Cambuses. Notez que sa capacité est limitée et ne peut pas dépasser les Vingts personnes (à Alleyrat) pour un séjour limité à Neuf jours du côté de Saint-Germain-Lavolps : rien n’est simple !


 


* le faux désigne un bois de hêtre (du mot fayard issu du latin fagus, le hêtre)

** Le peuple «barbare» des Taïfales (en latin Taifali, Taifalae ou Theifali) est un ensemble de tribus germaniques ou plus sûrement sarmates qui tient une place de second plan dans l’histoire des grandes invasions [wiki]


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(à suivre)

 

 

 

Dolmens et autres monuments mégalithiques en Corrèze

Dolmens et autres monuments mégalithiques en Corrèze

Sources :

1– Philibert Lalande, Mémoire sur les monuments préhistoriques de la Corrèze, In : bulletin annuel de la Société historique et scientifique de Saint-Jean d’Angély, 1867

2MM. Henri Martin, Gabriel De Mortillet, Salmon, Chantre, Cartailhac, Louis Leguay. Inventaire des monuments mégalithiques de France. In: Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, III° Série. Tome 3, 1880

3– Victor Forot, Richesses monumentales et artistiques du département de la Corrèze, 1913

Dans ce domaine, la Corrèze ne peut se comparer à la Bretagne ou à la partie sud du Massif Central, régions très denses en monuments mégalithiques comme le montre la carte ci-dessous, établie à partir du recensement figurant dans la document :

On constate que la répartition suit un arc qui va du Languedoc et du sud-ouest du Massif Central à la Bretagne; a contrario, le Nord, l’Est de la France, le Sud-Ouest sont des régions quasi dépourvues de monuments de ce type

Néanmoins, plusieurs dizaines de ces vestiges – 30 selon le recensement de 1880 – sont visibles sur le département. Certains sont répertoriés comme Monuments Historiques : c’est le cas des dolmens de Beynat, Espartignac*, Lamazière-Haute* et St Cernin de Larche*, des menhirs d’Argentat et de St Cernin de Larche ainsi que le cromlech d’Aubazines*.

* voir illustrations plus loin

Un dolmen — du breton toal qui signifie table et men signifiant pierre — est un monument mégalithique (de mega : grand et lithos : pierre) édifié sans l’aide d’un quelconque liant. Il est simplement constitué de plusieurs pierres verticales, les orthostates, supportant une pierre plate, la table. Bien que de nombreux dolmens soient, à ce jour, visibles hors sol, ils auraient été recouverts à l’origine d’un monticule de terre nommé tumulus ou de pierres formant un cairn.

Les dolmens auraient été, selon les préhistoriens, des monuments funéraires, des sépultures collectives, érigés dans la seconde moitié du néolithique, entre -5500/-5000 et -2000 av JC, cette période coïncidant plus ou moins avec l’âge du cuivre (calcolithique) qui s’étend de -3000 à -1800 et précède l’âge du bronze en Europe.

On peut imaginer les difficultés rencontrées par les hommes pour édifier de tels structures : le poids d’une table (dimensions courantes : 2,0 m x 1,0 m x 0,40 m) est de l’ordre de 2,5 tonnes !

Un menhir est une pierre dressée : le terme «menhir» est construit à partir du breton maen, «pierre», et hir, «longue». D’autres dénominations peuvent se rencontrer, par exemple : L’ancien nom breton des menhirs était « peulvan » ou « peulven »; le toponyme Peyrelevade (en langue d’oc : pierre levée), est fréquent en Corrèze et ailleurs

La fonction du menhir n’est pas connue … était-ce un monument servant à signaler un lieu de rassemblement, à caractère religieux ou autre ? Ils devaient avoir une grande importance pour les peuples de cette époque pour qu’ils aient déployé autant d’énergie à ériger de telles masses : le grand menhir de Locmariaquer dans le Morbihan pesait aux alentours de 300 tonnes !

Les cromlechs (parfois orthographié cromlec’h) ou cercles de pierres, sont des arrangements de (petits) menhirs en cercle avec parfois, un menhir placé en son centre. Le plus connu de tout les cromlechs est celui de Stonehenge, en Angleterre. Une version plus modeste est visible en Corrèze, au dessus d’Aubazines, au Puy de Pauliac

Mettons fin à un début de légende créée de toute pièce par MM. Goscinny et Uderzo : dolmens et menhirs n’ont pas de rapport avec la civilisation gauloise, contrairement à ce que laisserait supposer la lecture de leur célèbre série Bd où l’on voit Obélix diriger une entreprise florissante d’extraction de menhirs (« Obelix et Compagnie« )  

Ainsi que le montre la frise ci-dessous, ces monuments ont, en réalité, été érigés par des populations pré-celtiques bien antérieures aux Gaulois et dont nous ne savons rien

À la poursuite des dolmens de Corrèze

En parcourant la Corrèze, on peut, si l’on est chanceux et persévérant, découvrir quelques-uns de ces mégalithes, pour la plupart situés en basse Corrèze, celui de Lamazière-Haute constituant l’exception qui confirme la règle.

Le chercheur de dolmens et menhirs ne doit pas partir sans se munir des équipements nécessaires à sa quête : une boussole et une carte IGN au 25000ème, indispensables pour localiser les vestiges, le fléchage pouvant être imprécis; des chaussures de marche ou de randonnée, car il est assez rare que les dolmens soient implantés au bord des routes et autoroutes, encore qu’il y a des exceptions;

Le beau temps est un allié précieux et consulter la météo avant de prendre le départ pour s’en assurer est donc essentiel.

Dans la panoplie d’outils à emporter, il faut prévoir l’incontournable appareil photo avec sa carte mémoire neuve et sa batterie bien chargée, et, pour les puristes, un mètre qui permettra de prendre les mensurations des différents éléments composant le mégalithe : hauteur, largeur, tour de taille.

Les plus professionnels emporteront avec eux un stock de carbone 14 pour dater les ossements …

Voici un échantillon photographique de ces monuments que j’ai découverts à mes risques et périls au cours de randonnées, parfois à vélo, le plus souvent à pied.

– à Aubazines : le dolmen d’El Bos Ayretié; effectivement situé en plein milieu d’un bois; attention, à la saison des champignons, on peut même trouver des cèpes dans son voisinage; ou des châtaignes si l’on fait la visite à l’automne …
– toujours à Aubazines, un peu plus haut en direction du Puy de Pauliac : le seul cromlech identifié en  Corrèze : un cercle de 35 m de diamètre environ, matérialisé par des menhirs de petite taille et comportant, en son centre, un menhir de grande taille, aujourd’hui couché et cassé en 2 parties. Comme le dolmen, il est pas mis en valeur, sans la moindre information à caractère archéologique sur place; dommage !
-à Auriac : on peut voir le menhir dit de « Peyre Quilhade » (pierre levée ou dressée) au lieu-dit « la croix de Vaur », un peu à l’intérieur d’un bois, en bord de route entre Auriac et Bassignac-le-Haut, sensiblement à mi-distance des hameaux de Selves et de Rigieix. D’après J.F. Pérol (in : bulletin de la Sté préhistorique Française 1945), ce menhir a une hauteur totale de 3.30 m dont une partie enterrée d’environ 1.0 m. Toujours d’après cet auteur, il semblerait qu’il y ait, au dos de ce mégalithe, une gravure pouvant représenter un poignard … ce qu’il est difficile de vérifier, la pierre étant couverte de mousse !

-à Bonnefond : le menhir du Pilar, à 1 km environ au sud-est du village, un menhir christianisé de 2 m de hauteur, sculpté en forme de croix à l’époque chrétienne. Il faut pénétrer dans le bois pour s’en approcher (attention aux loups !). Le nom Pilar pourrait trouver son origine dans le latin pila : colonne

– à Estivaux, lieu-dit Peyrelevade (« pierre levée« ); en bordure d’une route, en plein milieu d’un champ, un dolmen daté de 2700 av J.C. selon la plaque d’identité. Le nom du lieu-dit pourrait laisser penser qu’autrefois il pouvait y avoir des menhirs à cet endroit …

 
– à Lagraulière, lieu-dit Joujou (sic) : difficile à trouver, masqué qu’il est par un grand hangar agricole.
– à Lamazière-Haute, lieu-dit Le Chevatel : le plus photogénique; en contrebas d’un chemin, il est facilement accessible. Protégé par quelques arbres, l’emplacement est un lieu idéal pour pique-niquer par une chaude journée d’été au milieu d’une randonnée !
– à St Cernin de Larche : près du lac du Causse, lieux-dits La Palein et La Chassagne. Il faut s’employer pour grimper depuis le centre du village jusqu’aux sommets qui surplombent le causse, mais ensuite on découvre sur le plateau ces deux monuments, à faible distance l’un de l’autre. Ils sont tous deux situés au centre d’un tumulus (élévation de terrain constituée d’un mélange de pierres et de terre).
 
– à Espartignac, sur un surplomb de la Vézère et caché par la végétation plutôt dense, un édifice qui ressemble à un dolmen mais qui n’en serait pas un selon certaines sources… Il est quand même classé comme tel par les Monument Historiques sous l’appellation « la maison du Loup« 
– à Seilhac, une pierre de très grandes dimensions, la « Pierre Bouchère«  au lieu-dit le Puy des Ferrières; il faut aller jusqu’au sommet, contourner le relais de télécommunications par la gauche et s’enfoncer dans le sous bois pour découvrir cet énorme bloc monolithe. Son nom donne une idée de l’usage qui pouvait en être fait
– à Ste Fortunade, hameau de Clairfage : un dolmen existait jusqu’à une époque assez récente; il aurait été détruit malencontreusement par le propriétaire des lieux pour des motifs peu clairs dans les années 30 (voir le récit assez amusant ou affligeant, c’est selon, qu’en fait Marius Vazeilles, spécialiste de l’archéologie locale, écologue et expert forestier)
 Le dolmen de Sainte Fortunade selon une carte postale, datant du début du XXè siècle :
 
– à St Augustin, en bordure du D 173, une pierre dédiée à Sedulix; c’était, si l’on en croit le texte figurant sur la plaque, un chef de guerre gaulois .. Il aurait selon certains, apporté son appui à Vercingétorix pour finalement périr à Alésia. Et effectivement, ce personnage est évoqué par César sous le nom de Sedullus dans la guerre des Gaules. C’est Antoine Paucard, sculpteur et poête local qui a fait dresser ce monolithe commémoratif dans les années 20 et s’est chargé d’écrire l’hommage (et au passage, a changé le nom de Sedullus en Sedulix au motif qu’un nom gaulois ne pouvait que finir par la terminaison « ix« )
 

Pour en savoir plus sur Ötzi, « l’homme des glaces » :

http://www.hominides.com/html/ancetres/otzi.php

Aubazine, son abbaye, son canal des moines et autres curiosités

Aubazine, son abbaye, son canal des moines et autres curiosités

Le village d’Aubazine est un lieu à découvrir; riche d’un passé encore visible, il recèle de nombreuses curiosités qui valent le détour :

– Au centre du village trône une abbaye du XIIème siècle, rattachée à l’ordre des Cisterciens (ordre monastique trouvant son origine à Citeaux dans le département de la Côte d’Or), qui fut fondée aux environs de 1140 par Étienne de Vielzot et ses compagnons. À son apogée (XVIIème), elle hébergea jusqu’à 300 religieux nous apprend Wikipedia. Au XVIIIème, les occupants, dans l’impossibilité de faire face aux réparations alors nécessaires, décidèrent de modifier le bâtiment principal (l’église) … en supprimant 6 des 9 travées ! Ce que l’on peut voir actuellement est donc une version réduite de ce qu’était ce monument au temps de sa splendeur, voici 300 ans …

 
 

Cette abbaye abrita à partir de 1860 un orphelinat de filles où l’illustre Coco Chanel, de son nom Gabrielle Chasnel, aurait séjourné de 1895 à 1901. Ce séjour lui aurait inspiré quelques unes de ses créations ultérieures, certains voulant voir dans ses logos une reproduction inspirée des motifs ornant les vitraux de l’abbaye; de même, ses lignes de vêtements dont le dépouillement n’est pas sans rappeler l’austérité des locaux qu’elle a connus enfant.

 

Ce séjour de la grande couturière à Aubazine est controversé puisque certains émirent l’hypothèse qu’elle avait passé cette partie de sa jeunesse non pas à Aubazine, mais à Thiers …

L’abbaye se visite toute l’année; conditions et horaires : voir https://abbaye.aubazine.com/visites-horaires-tarifs

– Le canal, dit Canal des Moines, est un ouvrage construit aux tous débuts de l’implantation du monastère; par le biais d’une prise d’eau sur le Coiroux à 1,5 km en amont, les moines alimentèrent leur vivier, les jardins et trois moulins. Le canal s’accroche et serpente tout au long du versant en conservant une légère pente, traverse même parfois le massif rocheux; il est soutenu du côté de la vallée très encaissée creusée par le Coiroux, d’abord par le terrain naturel puis par un mur de soutènement haut de près de 40 m par endroits, qui supporte une chaussée qui lui est parallèle

un monastère de femmes, à un peu moins de 1 km de l’abbaye, construit sensiblement à la même époque, dont les vestiges subsistent sur les bords du Coiroux.

 

– un dolmen

À mi-pente lorsqu’on se dirige vers le point culminant qui est le puy de Pauliac (520 m), on découvre au milieu des bois, un dolmen au lieu dit El bos Ayretié (=le bois d’Ayretié); connu depuis très longtemps (il figure dans le recensement de Ph. Lalande de 1867 ainsi que sur celui de V. Forot en 1913), il n’est pas très bien mis en valeur : pas de panneau informatif à l’attention des promeneurs, signalisation aléatoire .. Dommage, il est assez photogénique

La table du dolmen est en gneiss, roche abondante localement qui fut exploitée dans une carrière située un peu plus haut

– une ancienne carrière de gneiss

En continuant la montée, on se rapproche du puy de Pauliac et on découvre ce qui est une ancienne carrière de gneiss qui fut exploitée durant la première moitié du 20ème siècle. Un panneau d’information complet présent sur le site, permet de bien comprendre l’essentiel

 
   

– un cromlech

Plus haut, en se rapprochant du puy de Pauliac, on arrive sur une zone plane sur laquelle on découvre un cromlech, le seul recensé en Corrèze. Il forme une ellipse d’environ 35 à 40 m de diamètre au centre de laquelle on identifie ce qui est sans doute un menhir .. couché et cassé en deux parties et qui devait mesurer entre 2,50 et 3,00 m. Un vague panneau, dépourvu d’explications, signale le site .. Là aussi, la présentation aux touristes pourrait être améliorée, d’autant que ce vestige est répertorié comme monument historique

– une table d’orientation

Au sommet du puy, on découvre les environs sur 360° en particulier les Monédières et la vallée de la Dordogne; une table d’orientation, rénovée en 2012, permet de se repérer aisément. L’ancienne table d’orientation a été conservée


Trois sentiers de randonnées partent d’Aubazine et permettent de découvrir toutes ces richesses. Ils sont décrits sur le site http://www.correzerando.com/

Voir aussi, sur le thème des dolmens et menhirs
La Corrèze au travers des timbres -2-

La Corrèze au travers des timbres -2-

La Corrèze au travers des timbres (suite) : lieux touristiques

Aubazine : un village riche d’histoire avec son abbaye, le canal des Moines et ses mégalithes

Gabrielle Chanel dite Coco Chanel y aurait séjourné pendant son adolescence … (plus de détails dans ce lien : Aubazine : l’abbaye et le canal des Moines )

Dessin de Pierre Forget, dont on reconnaît le style baroque caractéristique.

De gauche à droite:

la maison de la sirène, l’église Saint-Pierre et la maison de Ramade de Friac.

Collonges était le village de cœur de l’acteur et animateur de radio Maurice Biraud qui y est d’ailleurs enterré.

Situé sur le territoire de la commune de Lanobre (Cantal), il est la propriété de la ville de Bort les Orgues. Son environnement fut grandement modifié à la mise en eau du barrage de Bort au début des années 1950 et il s’en est fallu de peu qu’il soit submergé.

Paradoxalement, cette nouvelle situation a favorisé le site qui est devenu un lieu de tourisme incontournable de la région.

Au centre d’un domaine parsemé d’étangs, un lieu magnifique dans la campagne Corrézienne, propice aux promenades. Le site, propriété du Conseil Départemental, accueille un festival et de nombreuses expositions

dessin de Pierre Forget

Le château et le haras national qui s’étendent sur 120 hectares, sont situés sur la commune d’Arnac-Pompadour. Le haras a une réputation bien établie auprès du monde équestre.

Classée aux Monuments historiques, cette église du XIe et XVe siècles est unique en France, voire en Europe, du fait de son toit en chaume : il existe seulement une chapelle en Bretagne avec du chaume

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