La Corrèze au travers des timbres – 4

La Corrèze au travers des timbres – 4

Timbres d’ici et d’ailleurs :

Alain Mimoun : 4 fois médaillé olympique, un record : trois médailles d’argent à Londres en 1948 sur 10000 m, à Helsinki en 1952 sur 5000 et 10000,  à chaque fois derrière l’inaccessible tchèque Emil Zatopek et vainqueur du marathon à Melbourne en 1956. Attaché à la Corrèze par son mariage, il va œuvrer pour la création et le développement du centre national d’entrainement de Bugeat qui porte son nom.

Mme de Pompadour, Jeanne Antoinette Poisson à l’état civil.

À peine a-t-elle fait connaissance en 1745 avec le roi Louis XV à l’occasion d’une fête, que celui-ci lui offre le domaine de Pompadour qu’il a acquis peu de temps auparavant auprès d’un de ses cousins, le prince de Conti. Elle n’a que 24 ans et prend alors le titre qui va avec le domaine, de Marquise de Pompadour.

On dit qu’elle ne se serait jamais rendu sur les lieux, ce qui est à tout le moins étonnant … Mais peut être était-il risqué de s’absenter ne serait-ce que quelques jours de la Cour ?

Elle créera un haras privé qui sera à l’origine du haras royal, plus tard haras national.

Elle ne restera la maîtresse du roi que durant quelques années mais deviendra par la suite sa favorite et sa conseillère la plus influente, sur le plan politique où elle favorisera un rapprochement avec l’Autriche, mais aussi culturel, puisqu’elle apportera tout son soutien à Montesquieu, Diderot, d’Alembert et Voltaire.

Jacques Chirac :

député de la Corrèze pendant 17 ans,
ministre pendant 7 ans,
premier ministre : 4 ans,
maire de Paris durant 18 ans
et Président : 12 ans de 1995 à 2007.

Une très longue carrière politique, commencée réellement en 1967 lorsqu’il est élu député de la circonscription d’Ussel.

Marcel Treich-Laplène :Né à Ussel en 1860 ; il est le fils d’un notaire, en son temps maire d’Ussel. Après ses études, il suit son père en Algérie où il fait son service militaire. Au décès de son père, il revient en France et le hasard lui fait alors rencontrer un nommé Arthur Verdier, armateur Rochelais et en même temps administrateur colonial et qui possède des comptoirs en Afrique, dans le golfe de Guinée. Et le jeune Treich-Laplène va entrer à son service en 1883 et dans un premier temps s’occuper d’une plantation de café. Puis il assurera l’interim d’un autre administrateur Amédée Brétignère.

Il va être amené à conduire des missions d’explorations à l’intérieur des terres de ce qui n’est pas encore la côte d’Ivoire, afin de nouer des alliances et des accords avec les chefs des tribus locales afin de matérialiser la présence française, qui essaye de faire face à la poussée colonialiste des anglais. Il va ainsi procéder à plusieurs expéditions, en 1887 notamment, au cours desquelles il contactera de multiples alliances … mais aussi la malaria. Il est nommé administrateur colonial, décoré de la légion d’honneur mais décédera de la maladie en 1890. Il est considéré comme le fondateur de la Côte d’Ivoire, qui deviendra officiellement une colonie française en 1893.

Coco Chanel
À la suite au décès de sa mère en 1895, Gabrielle Chanel qui n’a alors que 12 ans arrive à Aubazine et sera prise en charge à l’abbaye où elle recevra, jusqu’à l’âge de 18 ans, un enseignement à la fois religieux et pratique. Cet épisode de sa vie sera décisif pour son avenir.

 

Colette Colette séjournera en Corrèze, à Varetz, pendant de courtes périodes à partir de 1911 et son mariage avec Henry de Jouvenel. Elle y découvre les joies d’une vie simple, à la campagne, avec sa fille Bel-Gazou. Elle reviendra en Corrèze 25 ans plus tard, au moment de la débâcle, mais ce sera à Curemonte où sa fille s’est installée, et où elle séjournera un court moment avant de continuer sa route vers le Sud avec son nouveau mari.
Un magnifique jardin lui est consacré à Varetz.

Un extrait de ses écrits sur la Corrèze :  Colette et la Corrèze

Simone de Beauvoir :

Ses séjours à Saint Ybard durant les vacances d’été, dans la maison et le parc magnifiquement arboré de Meyrignac appartenant à son grand-père, lui ont laissé un souvenir fort. Un coin de Corrèze qu’elle évoque à plusieurs reprises dans Mémoires d’une jeune fille rangée.

Un circuit pédestre aux abords d’Uzerche lui est dédié.

Elle a raconté ces moments heureux passés lors de ses séjours en Limousin : Souvenirs de Corrèze

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One Reply to “La Corrèze au travers des timbres – 4”

  1. Dans la page sommaire, ajouter un commentaire explicite pour bien montrer que chaque vignette conduite sur une page spécifique

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